11H50
Voila. Maintenant, c'est trop tard.
Affiché en gras, mon nom côtoie celui des présidentiables. C'est un peu intimidant.
Et j'ai dépensé une partie de mon petit stock pour recouvrir aussi le visage de ceux à côté de qui je ne veux pas figurer, mais je n'ai pas réussi à recouvrir toutes les têtes multipliées de Mr. S ...
Mais comme dirait C., "il faut assumer sa posture publique"...
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LE BLOG D'ANNE LAURE BOYER !
Artiste en Résidence à Monflanquin
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Le récit d'une vie d'artiste à Monfflanquin
Du 01 mars au 31 mai"
6 commentaires:
En tout cas, le fluo à plus d'impact que le bleu délavé...
Bonne route en travers des présidentielles, chère Anne-Laure.
es tu femme-artiste ou es-tu artiste-femme?
jlp
je suis une loutre-femme
et pas une ferme-loute.
et toi, jlp anonyme, QUI ES TU ?
Voici le commentaire de la vieille qui sommeille en moi!
Sauvages!... vous avez dit affichage sauvage, mais qu'en est-il de la liberté de chacun? Il existe des affichages libres où chacun peut apposer le sien, pourquoi alors se cacher la nuit pour encoller des espaces réservés en signant de son nom!!! Je préfère et de loin l'afficheur organisé qui construit et plante ses petits panneaux au bord des chemins en plein jour....
biz MB
Sauvage ? j'ai dit sauvage ?
Je n'ai pas proprement parlé d'affichage sauvage. Mais l'essentiel est ce que vous en avez retenu, pendant votre réflexion nocturne. Et tant mieux si vous trouvez cela "sauvage", puisque dans le fond, et de façon ironique, je pose la question de mon statut d'artiste confronté à un contexte donné, celui du lot-et-garonne rural. Ainsi, je revendique cette activité, au même titre que celle des clubs sportifs, des commités associatifs et des politiques. Alors que je pose mes affiches de nuit OU/ET de jour, je ne vois pas ce que ça change, puisque de toute façon, mon nom est bel et bien là... Ainsi, vous avez raison de préférer les afficheurs organisés, parce que justement, ce n'est pas ce à quoi correspond ma propre activité d'afficheuse affichée.
Ton affichage sauvage, ça me rappelle mes jeunes années militantes. On allait recouvrir les affiches des "ennemis" la nuit; évidemment les mecs revenaient, et on n'avait plus qu'à recommencer. A la fin, vers les 5 heures du matin, on allait se faire une soupe à l'oignon, il était de toute façon trop tard ou trop tôt pour aller draguer.On avait bien rigolé. Mamma
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