mardi 5 juin 2007

Le dernier jour

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la caserne des pompiers à Cancon,
Sabrina sous le cerisier,
le mini-reverbère de jardin,
les manchons de canards aux pruneaux,
le constat d'accident, la tête du gendarme,
les petit-déjeuners en face du bouquet de fleurs moisi,
les soirées passées devant l'écran de mon blog,
la découverte du Village-Vacances, les canards en liberté,
le fauteuil à 2 euros, la lumière de Castelmoron un dimanche à 19 h,
le chantier de la zone commerciale sous le cagnard, les cailloux dans mes chaussures ...


le champ de pâquerettes devant la maison de retraite, avec les oiseaux-fond-sonore,
le tableau lumineux, la prise de courant qui traine sur le gazon du club de foot, la bise du matin à Denis,
les sourires d'Aruna devant le pâté au porto,
les soirées Fassbinder avec Rabea, Whity, Lili Marlène, Ingolstadt
ses chemises de country cow-boy,
ses vêtements rouges, et son bob rouge, le même que celui de sa fille,
et les chaussures en plastique...


la bibliothèque de Monflanquin, dvd sur la guerre, Osamu Tezuka,
la saison 1 de Lost, Cap'tain Falafel,
le chien du voisin toujours devant la porte,
le parking au pied de la maison ...


le déjeuner avec le journaliste au PMU de Fumel,
la soirée du vernissage d'Olivier à Villeneuve, les moules, la bougie sur le fil à linge, les tubes année 80, les femmes qui dansent,
la rencontre chez Anne, son doudou de voyage...

ma combinaison qui tire, mes chaussures qui blanchissent, et les tâches de peinture qui sont encore collées sur les verres de mes lunettes ...

et tout ce que je n'ai pas eu le temps de faire, une page sur les photos de Rabea, des images sur les barrages, répondre au mail des lycéens, demander aux lecteurs du blog de m'envoyer leur mail...






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dimanche 3 juin 2007

La Cabane aux chiens

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Au terme de 3 mois de résidence en Lot-et-Garonne, le moment est venu de vous présenter le Palmarès de ma première Collection de Chiens :



? - Monflanquin



LENA - Montagnac-sur-Lède



BORA - Lamarque



et le Grand Gagnant : TOMMY - Monflanquin






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vendredi 1 juin 2007

Le vernissage

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11h18

Je termine l'installation de ma salle. Il n'y a plus que les dernières finitions à faire. Depuis 3/4 d'heure, je m'escrime sur un seuil de porte qui laisse passer la lumière. Le moindre bout de scotch se colle sur lui-même, et tout m'énerve !


15h02

Voilà : je viens de poser l'ultime finition. Ca y est. Ma salle est prête...









Je suis fatiguée, triste, heureuse, enervée, calme.


18h34

J'ai du mal à réaliser que ce moment tellement attendu est bien entrain de se passer.
Tout va très vite. Je salue les gens, je parle de mon travail, mais j'ai l'impression d'être absente...


Au moment du petit discours, j'ai peur d'être trop émue, et de me mettre à pleurer au moment de parler devant tout le monde. Mais Catherine s'amuse à me photographier, alors ça me distrait.




20H30

Nous mangeons ensemble à l'atelier, une grosse paëlla pour une tablée de 25 personnes. Et c'est encore un moment qui passe trop vite.

01H02

Sandrine, Guillaume, Catherine et Laëtitia sont venus de Bordeaux pour le vernissage, et jusqu'à demain après-midi. Nous sommes les derniers de la soirée. Moi, ça fait déjà un moment que je ne tiens plus debout, mais ils proposent de faire un petit tour dans le village, avant d'aller dormir. Au bout de 5 mètres, on tombe sur ... un bar ouvert, avec plein de gens et de musique. (On ne dira plus que Monflanquin est un trou paumé).

Et je réalise que c'est la 1ière fois que je sors au bar le soir depuis le début de la résidence...


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jeudi 31 mai 2007

Paraphrase

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5h77

Je suis tombée amoureuse d'un géant à tête de sanglier, fort et vigoureux.
Nous partons vivre à Marseille, et je suis heureuse avec lui.
Un jour, j'aimerais aller me baigner dans la Fontaine.
Seulement je ne peux pas emmener celui que j'aime avec moi.
J'essaie, mais je n'arrive pas à attraper son corps lourd et visqueux.
Il a désormais l'apparence d'un brochet vert sombre, aussi grand qu'un humain, et je ne parviens pas à le soulever.

8h45

Denis éclate de rire. Je viens de lui raconter mon rêve.
En échange de quoi il me montre une autre chose amusante : un article paru hier dans la Dépêche ...
Voilà, j'en rêve depuis le début :
j'ai eu un article sur moi dans la Dépêche du Midi !



Quand ils ne vont pas sur le terrain, les journalistes écrivent souvent d'après des communiqués de presse qui leurs sont envoyés.
Voilà les meilleurs passages de la Dépêche :

"Anne-Laure est fascinée par ce qui nous entoure, le vide et le saisissable."

"Dans son oeuvre, elle étudie également, sans cesse, le vertige."
(phrase originale : Consciente d'un trouble de l'oreille interne qui avec l'âge, ne cesse de s'amplifier, ALB s'est aperçue que le vertige était devenu une des composantes de son appréhension de l'espace.)

"Rabea est également une amoureuse de la photographie et de la vidéo."

"Ce sont les comportements humains qui sont mis en avant dans son travail, les vices, défauts, qui s'effacent subtilement dans notre vie de tous les jours ou même dans l'habitude."
(phrase originale : Ses modèles d'un jour révèlent la trame de codes et de comportements noyés sous l'innocente surface du quotidien et de l'habitude.)


Pour me réconcilier avec la presse régionale, je relis l'article de Sud-Ouest...








(cliquer sur les vignettes pour les agrandir)


00h27

J'ai terminé les ourlets du rideau.
Je vais me coucher, en ayant à l'esprit que le Grand Jour, c'est déjà demain...


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mardi 29 mai 2007

Accrochage

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Début mars, mon atelier ressemblait à ça.



3 mois après :



21h27

De mes blanches mains, j'ai commencé à coudre les ourlets d'un rideau occultant, pour faire le noir dans ma salle de projection. Tout en écoutant france musique, assise dans mon fauteuil à 2 euros.

Pendant ce temps là, Rabea mesure des millièmes de millimètres pour accrocher ses images.



23h48

L'accrochage de Rabea est achevé.



Elle a choisi de tirer les photos en petit format, pour que les images ne se fassent pas concurrence entre elles. Parce que petites, on ne peut pas les voir ensembles de loin, et il faut s'approcher pour les regarder, ce qui est aussi plus intime.


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lundi 28 mai 2007

un lundi de pentecôte

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10h43

J'ai du mal à réaliser que c'est notre dernière semaine de résidence qui commence, parce qu'elle démarre avec un jour férié, un jour "annulé", un lundi où tout est fermé... une journée pluvieuse et sans horaires, comme une bulle où je me concentre sur l'installation de ma pièce, isolée dans un "white cube" sans fenêtres...


16h13

La lumière est basse désormais. Je crois qu'il est déjà 19 h, et temps de rentrer voir Rabea pour le repas du soir.
Mais je m'aperçois qu'il n'est que 16h... Temps de chien...


19h27

De son côté, Rabea est allée se promener à Castillonès, et n'a pas vu qui que ce soit dans les rues, ni entendu aucun bruit...
"Les maisons auraient tout aussi bien pu être entièrement vides, inhabitées"
Rentrée bredouille, elle a passé son dimanche à tourner en rond, ranger la cuisine, faire un peu de ménage...

En guise de réponse ironique, Aruna (la petite fille de Rabea) a trouvé ça dans un placard :



Un autre héritage des précédents résidents. Mais attention, ces cartes, elles viennent de Las Vegas, "used in actual play in this Fabulous Casino".


Las Vegas - Monflanquin... La classe.

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dimanche 27 mai 2007

Même le dimanche

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21h47

Je ferais finalement un diaporama, avec un logiciel spécial PC que j'ai trouvé sur internet grâce à des forums de mordus qui ne parlent que de diaporamas...

Tout rentre dans l'ordre, et je pourrais commencer demain à faire la mise en place des objets dans l'espace.

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samedi 26 mai 2007

La Matrice des Ombres

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16h58

Il pleut à verse.



Je piétine sur les questions techniques : ma vidéo n'avance pas ...
dois-je faire un quitcktime ? ou exporter mon film en avi ? avec quels réglages de compression ? et d'abord, c'est quoi la "matrice des ombres" ??




22h27

Je réalise que mes logiciels sont peut-être dépassés. Quoique je fasse, la qualité DVD est absolument pourrie... Je ne sais pas quoi faire. Depuis 4 jours, mon énergie se consumme sur ces réglages d'exportation, alors que rien n'est encore installé dans l'espace d'exposition... Il est temps que j'aille me coucher, si je veux avoir les idées plus claires demain.

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vendredi 25 mai 2007

"GI-FI"

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10h43

Le moment fort est passé.
Et avec lui, l'energie est retombée de plus belle.
Maintenant, on est bien en face de la fin : c'est le dernier de week-end de Rabea, qui devra partir dès le lendemain du vernissage.

Je continue à travailler sur ma vidéo, qui stagne un peu ces derniers jours.
Je traîne, un peu exprès, un peu fatiguée...


15h27

Rabea vient dans mon atelier, et s'effondre sur le fauteuil :



" - Voilà, je viens de récupérer mes derniers tirages photo : je crois que cette fois, mon travail est terminé. Je n'ai plus que les détails de finition à faire... "

... silence entendu ...


Quelques jours plus tôt, on avait déjà vu venir ce moment :

" - Dis, quand on sera rentrées, tu crois que ça sera le trou noir, après la résidence ?

- Non, je ne pense pas... parce qu'on aura trop de choses à faire. Je crois plutôt que maintenant, ça va être difficile ! Juste avant la fin. Parce qu'on est presque prêtes pour l'expo. Alors la fin, on va bien la voir venir ..."

16h21

Il fait chaud, nous ne sommes plus bonnes à rien, inutiles à la table de travail. Alors nous partons faire des courses. C'est la récréation des grandes surfaces.

16h59

à "GI-FI", avec (par ordre d'apparition) :



Le Sac à Chaussures



Le Balai Parfumé au Citron



La Trousse pour Accessoires de Loto





Le Néon Déco




La Robe de Mariée



Les Bulles de Savon



Les Accessoires de Mariage


18h27


Nous avons acheté

Rabea :

un plat à apéritifs en plastique jaune
un lot de slips à un euro
une gamelle à chat

Anlor :

Une essoreuse à salade
Des chaussures en plastique

(Heureusement que j'ai un appareil photo, pour photographier au lieu d'acheter le reste...)

Au fait, pourquoi ça s'appelle "GI-FI" ?

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jeudi 24 mai 2007

Rencontre avec les artistes

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10h07

Jour de marché à Monflanquin, café sacré.

Le reportage de FR3 a fait boule de neige, et j'ai eu un bel article dans Sud-ouest (dans les pages "Villeneuvois"), presque la page entière, et très bien écrit, par un journaliste tellement sérieux qu'il a lu tout mon blog ! C'est peut-être ça qui l'a mis sur la piste du Musée Charles de Gaulle (voir l'archive d'avril "Départementale 911"). Et voila que ce matin, dans le journal, je trouve enfin la réponse à ce lieu :

http://www.sudouest.com/240507/vil_lot_tonneins.asp?Article=240507aP458134.xml


15h08


Dans trois heures, la rencontre-débat aura lieu à l'atelier. Des gens vont venir nous voir, et on va leur présenter notre travail. On se prépare. Mine de rien, on attend ça depuis le début de la semaine.

16h45

Bon, on est prêts. On les attend. On se demande "Qui va venir" ?? Depuis une heure, la tension monte ostensiblement. Mais c'est Denis qui a été stressé le premier !

17h59

Le premier visiteur arrive...

Finalement, ils seront peu nombreux, et d'autant plus attentifs, proches.
C'est un bon moment, on se sent en confiance.



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lundi 21 mai 2007

Invitations

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14h38

Aujourd'hui, on envoie nos invitations :



celle de Rabea,



et celle d'Anne-Laure.

On les a préparées il y a trois semaines. A ce moment là je ne savais pas encore ce que j'allais montrer pour l'expo. J'hésitais encore à faire des agrandissements photos ( voir l'archive d'avril "MAQUETTE"), ou cette vidéo.
Mais depuis j'ai pris ma décision.
Mon expo n'aura donc rien à voir avec l'image de l'invitation... ça me chifonne un peu, mais ce n'est pas grave.

dimanche 20 mai 2007

Les Chutes du Niagara

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10h37

Vide-grenier à Monflanquin, organisé par le Club de Foot.













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vendredi 18 mai 2007

Destin

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11h12

D 676
60 km/h ... trop tard pour freiner !
Je crashe l'arrière d'une voiture qui s'apprêtait à tourner.
Je n'avais pas vu le clignotant...
le clignotant...
le clignotant...


20h12

"tant pis pour la casse, tant qu'il n'y a pas de blessés, c'est le plus important"
"un accident, ça arrive à tout le monde"
"ce carrefour-là, il est très dangereux"
"ça aurait pu être pire"

Je rentre enfin "chez moi", après cette terrible journée.
Ca fait bizarre d'être à la place du coupable. Je revois encore les visages terrorisés des passagers de l'autre voiture, celle que j'ai bousillée...

Minerve et médicaments "anti-douleur" pendant 7 jours, sans compter le malus.

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mercredi 16 mai 2007

PEINTURE ACHEVEE

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11h07



16h29



17h04





Je travaille dans cette pièce depuis cinq jours.

Peindre, balayer, gratter, mélanger, rincer, grimper et descendre de l'échelle, atteindre le plafond, s'accroupir dans la poussière, trier les feuilles, les rassembler dans des boîtes, recueillir les gravats dans des sacs plastiques...

J'effectue cette série de gestes laborieux, mais sans finalité "utile" : on repeind une pièce désaffectée. On la nettoie, mais pas pour la remettre en service. Plutôt pour y mettre un point final, juste avant la démolition, qui adviendra tôt ou tard. Il y a quelque chose d'un peu dérisoire dans le fait de réaliser cela dans une usine, le temple du travail rentable.


Est-ce qu'après les fermetures industrielles, et tous ces gens mis au chômage, l'art pourrait être une issue pour que l'homme puisse se mettre en face de sa propre vanité ?



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lundi 14 mai 2007

JT France 3

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http://jt.france3.fr/



Cliquez sur la région Aquitaine, et choisissez l'édition du dimanche 13 mai.
Je suis environ à 13mn 30, après la lamproie. Et surtout ne manquez pas la phrase d'introduction de la présentatrice :

"Je vous propose maintenant de découvrir une artiste-photographe qui a un don (?!!) : celui de figer le temps" ...

Et il y a a ussi ce lien, plus direct.

http://aquitaine.france3.fr/info/30876329-fr.php

Même après avoir chanté joe dassin, c'est quand même une épreuve de se voir à la télé, comme ça... Dès que je m'entends parler, j'ai envie de me cacher dans un trou de souris !


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vendredi 11 mai 2007

Reportage

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Le rdv est prévu pour 10h30 environ.
A 9h20, le journaliste m'appelle, et me pose tout un tas de questions préparatoires sur l'état actuel du chantier, les plans qu'on pourrait faire, etc.
La conversation dure 16mn 59. Pendant tout ce temps, je n'arrête pas de me demander pourquoi il ne vient pas directement ici, pour voir lui-même, et filmer en fonction. Mais je dois me rendre à l'évidence : à France 3 on n'improvise pas. On prépare tout à l'avance, et quand on arrive sur place, on sait déjà ce qu'on vient chercher. D'autant plus qu'avec des sujets sur l'art contemporain, c'est très difficile, parce que "ça n'est pas accessible au grand public". Quand on fait des sujets comme ça, "il faut être très didactique, ça dure 1mn 30, alors il faut pas de trucs fumeux".

Ca me met la pression.

Ils arrivent finalement à 12h00... Je fais de mon mieux pour répondre aux envies du caméraman, qui m'indique tous les plans qu'il veut faire.





J'ai positionné mon masque à oxygène sur la tête, comme un élégant petit chapeau. (Je sais que ça me donne l'air débile, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'en rajouter une couche, spécialement pour la télé).



Ils ont aussi arrangé une rencontre avec un ancien ouvrier syndicaliste de l'usine, qui a connu et travaillé dans ces lieux désaffectés, afin qu'il réagisse sur mon travail. Quand il arrive, Ignace est assez ému de revenir ici. Il raconte comment lui et les autres ont lutté pour maintenir le fonctionnement de l'usine, et faire que ça continue même après la fermeture, qu'ils ne détruisent pas les locaux, au cas où ça pourrait encore servir. A propos de mon travail, il dit simplement qu'il est content qu'on s'intéresse encore à cette histoire, ça veut peut-être dire que ce n'est pas complètement oublié.

On ne sait pas quand le reportage sera diffusé. Il faut encore que "ça passe". J'ai essayé de répondre aux questions de la façon la plus synthétique possible. Evidemment, j'ai peur que ça m'échappe.


Je suis curieuse de voir comment mon projet va être restitué...



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jeudi 10 mai 2007

Gros travaux

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On est lancés.
Evidemment, il y a plus de travail que prévu. On est tellement dedans qu'on en voit pas le bout, et la journée se termine sur cette sensation de piétinement.
D'autant plus que demain matin, nous devons accueillir des journalistes, et mettre en scène le chantier pour qu'ils aient quelque chose d'intéressant à filmer.
France 3 a proposé de faire un reportage sur mon projet, pour le journal régional...





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mercredi 9 mai 2007

Préparation

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Derniers préparatifs avant le début du chantier de peinture, demain.

Je vérifie que tout "l'équipement" est prêt :
bassine
vêtements de travail
pistolet à peinture
rouleaux
masque à oxygène
échelle
scotch papier - vieux journaux
rouleaux de sopalin - liquide à vitres
cartons
perceuse
rallonge
sacs à congélation
...

J'ai peur de commencer le travail.
Un peu comme le trac de l'équilibriste avant de grimper sur l'échelle qui conduit au fil...

Voila la première image, celle de la pièce intouchée, telle que je l'ai trouvée.



Maintenant, nous allons tout repeindre en blanc, à part les vitres, pour faire une 2ème image.
Puis nous enlèverons tous les objets blanchis, la plante, le petit tableau bleu, même les feuilles par terre, pour faire une troisième image de la pièce.
Enfin, je ferais une vidéo avec les 3 images, en fondu enchaîné, pour voir la transformation de cette pièce devenue complètement vide, blanchie, figée, nettoyée.

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